C’est si bon ou bien si mauvais,
Si doux mais parfois si brutal,
Je t’aime, je ne t’aime pas qui sait…
L’amour est souvent un bal,
Un patchwork d’émotions réunies,
Une réunion de bons et mauvais amis.
Chaque jour on croit que…
Chaque jour on se dit que…
Mais rien de tout cela n’est.
Seule la musique a décidé,
De tourner dans un sens ou dans l’autre,
Dans ce bal ou jamais l’on ne sait,
Sur quel pied danser.
L’essentiel est de se laisser,
Envahir, enivrer,
De tout amour présent,
Et dériver lentement,
Sur ces quelques bons moments.

Je peux vous désirer,
Je peux vous toucher,
Vous me souriez,
Vous me touchez,
Sans la moindre ambiguité,
Sans gêne auncune,
Dans la plus grande complicité.
Je peux aussi changer,
Sans vous contrarier,
Revenir vers vous,
Et être très bien reçu.
Tous deux dans la transe,
Nos corps se mélangent.
Doucement nous envahit,
La moiteur de la nuit,
La cadence varie,
Tantôt frénétique, tantôt langoureuse,
Vous avez l’air heureuses,
Je me sens épanouï,
Vous avez l’air comblées,
Vous m’en voyez ravi !
Ce bonheur qui est gratuit,
Ephémère, mérité,
Je l’ai créé, et même optimisé,
Sur les airs endiablés,
De ces belles soirées.

Il pleure, il pleure,
Sur son étang,
En écoutant le son du vent,
La pluie qui bat le long des heures,
Abat ses feuilles a ras le sol.

Aucune crainte, il se prépare,
Au bord de l’eau, tel une idole,
Aux changements et aux nuits froides.

Il pleure, il pleure,
L’été passé,
En repensant à tous ces gens,
Ces animaux et ces enfants,
Qui font pour lui de bons moments.

Les mois pour lui qui vont venir,
Avec pour seule compagnie,
Quelques poissons et amphibies,
Aboutirons sans aucun doute,
Sur les beaux jours du mois d’août.

 

Guillaume SAMBLAS

Nul besoin de parcourir l’espace
Pour pouvoir compter les étoiles.
Lorsque rien ne les voile,
Elles sont toutes à leurs places,
Traversées par des filaments de lumière,
Mélangées a des nuanciers de couleurs,
Tel un grand champs parsemé de fleurs,
Où y coulent d’étranges rivières.
Et lorsqu’au loin se profile l’arrivée,
On reconnait cette grande tour d’acier,
Qui, surmontée de sa puissante lumière,
Nous accueille en son sein,
Un peu comme une mère.

Comment savoir
Ce que mon coeur veut ?
Comment prévoir,
Le moindre aveu ?
Oui, non ou pourquoi pas…
Tel est bien notre combat.
Parfois dans une impasse,
Souvent en bonne place,
Chaque jour qui passe,
Est une belle expérience.
Les sentiments enfouis,
Placés dans un labyrinthe,
Nous laissent d’astreinte,
De jour comme de nuit.
Pour pouvoir aimer,
Rien de tel que le laisser aller.
En sachant bien s’en saisir,
Il ne peut y avoir que du plaisir.

Il est des jours comme celui-ci
Où l’on ne voit pas en couleur.
Peut-être parce que le ciel est gris,
Ou bien est-ce juste dans mon coeur ?

L’image arrive à se brouiller,
Je ne sais plus qu’en penser.
Je me soumets de mon plein gré
Puisque je sais que je reverrai
Ce beau soleil sans plus tarder.

Que dirais-tu si demain
On te changeait de corps ?
Comme si tout a coup
Tu changeais de decor.
Tu saurais marcher courir,
Ou bien même manger.
Mais te retrouverais-tu,
Te reconnaitrais-tu ?
Tout est si simple quand on regarde,
Un peu comme une evidence.
Mais lorsqu’on se penche un peu
Ce qui apparaît comme un tour de magie,
N’a rien d’une illusion,
Et représente une lourde mission.
Avant de dire ou bien mal faire,
Penche toi et écoute un peu,
Cherche à comprendre, regarde et flaire.
Tu y verras plus que tu crois,
Et j’espère bien que tu comprendras.

Une rencontre, un regard,
Ce n’est jamais par hasard.
Autour d’un thé ou d’un café,
Dans la rue ou sous un ciel étoilé.
Peu importe le lieu, peu importe la cause.
C’est dans les rues de la ville rose,
Que l’on croise les destins,
Que l’on compare les chemins.
C’est en voyant ces yeux amandes,
En les contemplant, que l’on comprend,
Cette sensibilité, adressée un peu comme une demande.
C’est ainsi qu’une simple journée d’automne,
Toute triste, toute morne,
Se change en un arc en ciel,
Rempli de nuances et saveur de miel.