quand tout s’arrête
quand passe le dernier souffle
que les lumières s’éteignent,
tout revient alors,
comme pour se souvenir.
A chaque clignement d’oeil,
une myriade d’images,
et vient y raisonner,
tout au fond de l’oreille,
toutes les notes, les moindres sons.
Peu à peu, le corps s’évapore,
aspiré par les éthers, pore après pore.
Chaque partie s’endort doucement,
Dans une partie du néant,
L’autre reste là, dans le souvenir,
dans la mémoire de tous.
Car ils sont toujours là,
Ils y pensent à jamais,
les amis, la famille,
Tous réunis, tous de concert.
Un moment rare ou tous sont apaisés,
Comme si chacun habité par la paix,
Avait pardonné à l’autre.
Sans savoir pourquoi,
toujours au même moment.
Pourquoi maintenant ?
Pourquoi avoir attendu si longtemps ?
Alors plutôt que gâcher le temps,
Plutôt que d’attendre mon dernier souffle,
Je vous le dis aujourd’hui,
Même si je ne suis pas toujours très tendre,
Sensible ou présent,
Et parce que je ne le dis pas assez :
Je vous aime.

Ma vie n’est que grain de folie, vous voyez, mais en réalité c’est une horlogerie complexe, réglée au millième, d’ou le hasard a été extrait et rangé, conservé dans un coffre fort. Mon antibiotique se nomme zygomatique, une puissante drogue qui m’ennivre. J’ai compris, j’ai accepté ce tas désordonné pour faire place à la vie dans son plus simple appareil. Ma seule obsession est celle de respirer l’air de tous, pour m’impregnier de toutes les essences, de toutes les nuances, de toutes les fragrances du bonheur.

J’aimerai tant mieux te connaître,
Savoir qui tu es, ce que tu fais,
Prendre le temps de déguster,
Un thé, un café, un jour peut-être ?
Car de toi éxhale une odeur de douceur,
De gentillesse, de tendresse,
De merveille, de candeur.
Es-tu une princesse ?
Dans ton sang coule du soleil,
Des airs marqués par les talons,
Des robes rouges et des chignons,
Des oliviers et des abeilles.
Cette symphonie du sud,
Que tu portes et que tu donnes,
Mélodie qui sans cesse rayonne,
Est un don, est une aumône.
Voilà pourquoi sur ces écrits,
Je souhaite le clamer aujourd’hui !

Dans ses yeux vert amande,
Je peux y lire ses émotions.
De la colère, de la douceur,
De la tristesse, de la rancoeur,
De grandes flammes de passion !
Dans ses yeux vert amande,
Je ne peux tout découvrir,
C’est un peu son secret,
Son espace, sa beauté,
Et tous ses souvenirs.
Dans ses yeux vert amande,
Les heures ne sont que du sables,
Que le vent balaie d’un seul revers,
Effaçant la froideur de l’hiver,
Laissant un sentiment agréable.
De ses yeux vert amande,
Je m’en sens dépendant,
Alors quand j’en ai le moment,
J’en fait une demande,
Pour les contempler, ne serait-ce qu’un instant.