Je suis parti pour m’isoler,
Avec pour compagnie la forêt,
Verdoyante, florissante, et si pure !
Elle est si belle mère nature.

Et puis, je lui ai parlé de toi,
J’ai murmuré ton doux prénom,
Je l’ai gravé du bout des doigts,
Pour que chaque feuille ou champignon,

Apprenne que je t’aime.
Et cette balade m’a apaisée,
Comme un de tes baisers.
Je me suis senti plus zen.

Cet amour est gravé à jamais,
Sur l’écorce de cet arbre,
Qui certes n’a rien demandé,
Que de cacher mon ombre.

Tu es dans ma tête, et tu me hantes,
Mais c’est si bon que je ne tente,
De t’effacer, ou te masquer,
A jamais de mes pensées.

Je reste assis bien sagement,
Je te vois au loin arrivant,
Peut-être n’est ce pas pour moi,
Mais si tu t’arrêtes viens dans mes bras.