Deux mil vingt,
Mais qu’avons-nous donc pas compris ?
Mais que ne voulons-nous pas entendre ou voir ?
Est-ce une guerre moderne qui nous sourit ?
Qui nous nargue de soir en soir,
Chez nous, au terme de nos journées ?
Que peut-on bien avoir retenu,
Des siècles passés, d’année en année ?
L’homme devient-il si dément,
Comme au crépuscule de sa vie,
Comme si tout était perdu ?
Pourquoi ne peut-on pas rester clément ?
Le lundi, au loin de nos bactéries,
Le mercredi, au nom de l’argent,
Le vendredi, à suivre la foi d’un dieu.
Alors que devons-nous décider ?
Comment reprendre le bon sentier ?
Laissez-moi croire que nous le pouvons,
Laissez-moi croire que nous le voulons,
Et qu’un jour enfin, nous allons nous réveiller.