D’un côté amoureux fougueux de la vie,
De l’autre haineux du temps à venir,
Je vis, je pleure, je ris et j’appréhende aussi,
Les mille malheurs du reflet du bonheur

Qui font qu’un jour je réalise avec stupeur,
A quel point je ne suis plus un enfant ,
A quel point je ne suis peu qu’un adulte
Mais où l’on me demande des choses démesurées.

La vie est longue et elle est belle,
Mais elle me lance d’infinis défis,
Auxquels j’ai la crainte qu’un jour,

Ne  pouvant plus m’y mesurer ,
Je perde ce seul bénéfice
De poursuivre ainsi ce paradis.