Ton arrivée fut plus qu’un éclat de bonheur,
Un rayon de soleil, une étoile filante.
J’ai laissé derrière moi tous mes anciens malheurs,
Et tu as séché les larmes de ces attentes ,

Infinies, interminables, inoubliables,
Passées dans un ravin sans fin et dans l’ombre.
Je peux enfin goûter à d’assez bons moments,
Après tant d’espoirs envolés. Mon cœur sombre,

Retrouve la lumière s’ouvrant ainsi à toi,
Te montrant que je t’aime et aussi la raison,
Pour qu’enfin nous puissions irriguer la passion,

Qui unit nos deux cœurs et sans savoir pourquoi,
J’aimerai que tu saches dans des moments pareils ,
Combien tu es pour moi, bien plus que le soleil.

D’un côté amoureux fougueux de la vie,
De l’autre haineux du temps à venir,
Je vis, je pleure, je ris et j’appréhende aussi,
Les mille malheurs du reflet du bonheur

Qui font qu’un jour je réalise avec stupeur,
A quel point je ne suis plus un enfant ,
A quel point je ne suis peu qu’un adulte
Mais où l’on me demande des choses démesurées.

La vie est longue et elle est belle,
Mais elle me lance d’infinis défis,
Auxquels j’ai la crainte qu’un jour,

Ne  pouvant plus m’y mesurer ,
Je perde ce seul bénéfice
De poursuivre ainsi ce paradis.