Quelqu’un peut-il me dire
Où est passée ma bombe ?
Il ne me fait pas rire
Ce cafard qui sur moi tombe.
Quelqu’un peut-il me dire ?
S’il va enfin s’enfuir !
Voilà que j’ai la solution.
Je dois passer l’action.
Tel le chasseur je me cache
A l’affût de mon ennemi
Les heures longues, je languis,
Mais je sais bien que ce lâche,
Finira bien par sortir.
Le voici qui doucement apparaît,
Et que sans me faire remarquer
J’attrape du bout des doigts ma sandale
J’attends la minute idéale,
Et avec un peu d’élan,
Crac ! En un seul instant,
J écrase ce cafard.
La plénitude m’envahit, j’ai compris
Que chaque jour sans répit
Chacun de nous peut être pris
D’un moment de cafard,
Mais qu’en pensant unis
Très vite on l’aura occi.

 

Bien des soirs je me suis retrouvé seul
En regardant cette lune qui à présent me sourit
Maintenant tu es là et le jour et la nuit
Je ne tomberai plus dans l’écueil
De cette tristesse qui m’escortait
Trop souvent le long de mes soirées.
Ce soir je te regarde, à travers ta beauté
Assise à côté de moi au clair de lune
Cette lune qui à présent me sourit
Je mesure l’amour qui me nourrit
De ta main douce comme une plume.
L’amour à deux est si bon, si doux
Sera t-il meilleur bientôt ?
Grâce à ce petit cadeau ?
Je n’en doute pas du tout

Pour lire un poème sur le sommeil,
Commencez par être tranquille.
Respirez, imaginez le soleil,
Qui rayonne, qui chauffe, qui brille.
Laissez-vous envahir par cette plénitude,
Elle doit devenir une habitude.
Projetez-vous au bord d’un lac,
Une rivière, une odeur de mousse,
Une brindille qui fait crac,
De toute cette herbe qui est si douce.
Puis peu à peu et doucement,
Vos yeux se ferment calmement.
Un mouton passe, c’est le signal,
Endormez-vous, c’est un régal.

Parfois quand la nuit est noire
Et qu’on ferme les yeux,
Il arrive alors bien plus grand qu’une armoire,
Une vilaine peur qui fait comme un noeud.
On a beau ouvrir et refermer les yeux,
Rien n’y fait, c’est un peu douloureux.
Il suffit alors d’entrevoir une image,
D’un petit enfant tout sage,
Un éclat de voix et un joli sourire,
Pour qu’enfin on se sente revivre.
S’apaiser, se poser, allumer l’amour,
Bienvenue sommeil, c’est parti pour un tour,
Et qu’enfin le soleil illumine nos jours !

Parfois, il m’arrive,
Certains jours, certaines heures,
D’être cerné par mes vieux malheurs.
Rien de bien grave ni de méchant,
Une angoisse qui ressurgit du dedans.
Comme si tout pouvait s’arrêter,
Comme ça, tout d’un coup.
Comme si on allait tout m’enlever.
Ce sont des jours bien tristes,
Des jours ou je capte un peu partout,
Dans un regard passant, un bruit entendu,
Les peines portées,
Par cet homme qui vient de tout perdre,
Cette vieille femme sans nouvelle des siens,
Cet homme pris au piège des alcools enivrants,
Cette fille perdue dans ce monde stressant…
Mais rapidement le soleil ressurgit.
Il suffit que mes yeux tombent sur toi,
Que ma main effleure ta joue, ta main,
Pour que je rêve aux bonheurs de demain.
J’ai appris à accepter ces moments,
Ou de l’ombre à la lumière,
Mes états d’âme s’alternent,
Et ou je comprends que mes pieds,
Touchent bien la terre.

C’est un de ces dimanches gris,
Balayés par le vent et la pluie,
Un dimanche ou disparait l’envie.

Toi, mon ami, tu t’éloignes,
Petit à petit, tu t’enfuis.
Pourtant toi si fidèle…

Tu ne m’as jamais jugé,
Toujours pardonné,
Mes absences, les moments abandonnés,
Ou j’ai pu te laisser.

Chaque moment de tristesse,
Chaque larme versée,
S’est très vite transformée,
En éclat de rire à tes côtés.

Ce soir, je me rends bien compte,
Que ta mission bientôt s’achève.
Et toutes ces années,
Où jamais tu n’as fait grêve,
Me repassent en tête,
Comme un gentil joli rêve.

Ta place dans mon coeur,
Sera je t’assure bien gardée.
Chaque souvenir passé,
Mémorisé sans erreur.

Qu’elle que soit l’heure,
Celle que tu choisiras,
Demeura pour moi,
Bien trop tôt encore.

Mais voilà c’est écrit,
Le moment est choisi.
Ton âme et tes traits cabotins,
Tes bêtises et tes câlins,
Sois en sûr, resteront,
Demain, après-demain et encore après.

Aussi géant que les titans
Que nous avons été admirer.
Aussi moelleux que tes pancakes
Que nous aimons bien déguster.
Aussi chaud que sous la couette
Que nous aimons bien retrouver.
Aussi rythmé que la musique
Que nous aimons bien danser.
Aussi malicieux qu’un cocker
Que nous aimons bien caresser.
Aussi brillant que les étoiles
Que tu m’incites à regarder.
Aussi vivace qu’une forêt
Que nous aimons bien traverser.
Aussi bleu que ta belle robe
Que j’aime tant voir sur toi.
Aussi savoureux qu’un chocolat
Que nous aimons laisser fondre.
Aussi simple entre nous, que j’aime tant t’aimer !

On a tous, un double, quelque part
Un amour, une route, un départ
On ne sait, jamais, par où commencer
Un chemin, une voie, ne pas se tromper

Je veux la vie sans ses interdits
Mordre la pomme sans aucun souci
Voir tout d’en haut, proche du soleil
Sans tomber ni brûler mes ailes

Tout quitter, tout claquer sans se retourner
Apprécier les moments, les heures à donner
Et éteindre tout au fond, sa mélancolie
Raviver son étoile, toutes les mélodies

Je veux la vie sans ses interdits
Mordre la pomme sans aucun souci
Voir tout d’en haut, proche du soleil
Sans tomber ni brûler mes ailes

Lorsque j’ai ouvert la porte,
Ce jeudi, de plein automne,
Obligé de tenir mon chien,
Faire diversion, un peu pour rien
Tes yeux verts m’ont éclairé,
Et mon âme s’est allumée

Et, j’ai compris,
De ce que j’ai appris
Simplicité de l’amour, tes basket et puis quelques merveilles,
Des balades en forêt, quelques cinés et aussi des abeilles,
Rien qu’une vie à deux, le chien et puis après…

Toi, et moi et après quelques pas,
Des paysages, de par là-bas,
Prendre ma main ou m’embrasser,
Que faire, que dire, ou hésiter ?
Dis-moi donc, qu’à tu à perdre ?
Pas grand chose, à part la tête.

Il avait raison, le con.
A poils courts ou longs,
Depuis la nuit des temps,
Tapis, il aiguise ses dents,
Dans l’ombre de la nuit,
Dans le fantasme de la vie.
Est-ce de la rage ?
Est-ce de la peur ?
Comme enfermé dans une cage,
Pris dans une quelconque torpeur,
Il attend…
L’instant décisif, l’endroit idéal,
Où il pourra frapper ou faire mal,
Pourtant seul, il n’est plus rien,
Aussi vulnérable qu’un pauvre chien.
Il avait raison, le con,
De nous en donner leçon.