quand tout s’arrête
quand passe le dernier souffle
que les lumières s’éteignent,
tout revient alors,
comme pour se souvenir.
A chaque clignement d’oeil,
une myriade d’images,
et vient y raisonner,
tout au fond de l’oreille,
toutes les notes, les moindres sons.
Peu à peu, le corps s’évapore,
aspiré par les éthers, pore après pore.
Chaque partie s’endort doucement,
Dans une partie du néant,
L’autre reste là, dans le souvenir,
dans la mémoire de tous.
Car ils sont toujours là,
Ils y pensent à jamais,
les amis, la famille,
Tous réunis, tous de concert.
Un moment rare ou tous sont apaisés,
Comme si chacun habité par la paix,
Avait pardonné à l’autre.
Sans savoir pourquoi,
toujours au même moment.
Pourquoi maintenant ?
Pourquoi avoir attendu si longtemps ?
Alors plutôt que gâcher le temps,
Plutôt que d’attendre mon dernier souffle,
Je vous le dis aujourd’hui,
Même si je ne suis pas toujours très tendre,
Sensible ou présent,
Et parce que je ne le dis pas assez :
Je vous aime.

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