Comme un con je suis assis,
Devant ma machine, avec mon chien.
Seul face à mes ennuis,
Seul pour voir se lever demain.
Les minutes sont longues,
Les nuits interminables,
L’attente est insoutenable.
Je ne veux pas d’épilogue !
Comme un con je suis assis,
Tel un prisonnier en sursis,
La colère me gagne,
La tristesse l’accompagne.
C’est un passage, je sais bien,
Étroit, rocailleux, poussiéreux.
Je le passerai haut la main,
Je le sais, mais c’est épineux !
clair et bien développé.