Comme perdue en plein océan,
Tu penses ton cœur à la dérive.
Tu as cette peur que l’on te prive,
Et que l’on te plonge dans le néant.
Tu ne me vois pas pourtant je suis là,
Tu tiens la barre, tu vois la houle,
La terre est juste devant, ne lâche pas !
Je vise le moteur, rassure toi, tout roule.
Cette immensité n’est pas toujours si bleue,
Si calme et si limpide que l’on croit.
Les tempêtes s’enchainent, tu le vois,
Mais vu d’en haut, c’est bien peu.
Bientôt nous pourrons jeter l’ancre,
Mouiller à bon port, débarquer,
Car rien ne pourra nous arrêter,
Nous sommes juste au milieu d’un creux.
La tournure et le sens sont très bien assortis.
Il peut être propre à l’auteur mais comme il est intemporel et suffisamment imagé ; il laisse la place au lecteur. Ce dernier peut aisément projeter ses propres relations humaines à travers ces mots.