Elle attendait là dans son coin,
Esseulée, ses amies parties,
Sans savoir quand, sans savoir où.
Elle avait depuis longtemps perdu la tête,
Et restait toujours là dans son coin.
Gisant dans son bain, la peau toujours étincelante.
Peut-être étaient-elles trois ou bien quatre ?
Jamais plus elles ne se verraient.
Il restait bien de ce subtrat oléagineux,
Bien que le niveau se soit rabaissé.
Elle attendait là dans son coin,
A portée de main, j’aurai pu en finir avec elle.
Mais elle ne m’était pas destinée.
Elle attendait là sur l’évier,
Elle attendait là dans sa boîte,
Cette pauvre petite sardine.

C’était une de ces journées,
Où le soleil ne fait que briller,
Un de ces samedis,
De ceux qui nous rendent ravis.

Je t’avais remarqué,
Et nous avions discuté,
Je suis entré chez toi.
Et sans trop savoir pourquoi,

J’ai su que c’était toi.
La soirée s’est passée,
Les heures ont défilé.
Avec pour seule envie,

Que le temps se fige ici.
Puis je suis revenu.
Gêné et tout ému,
Ma main posée sur toi,

En silence, dans le noir.
Sans un mot je suis parti.
Je suis revenu bien des fois,

Toujours dans la même énergie :
Passer des moments de ma vie,
Et les partager avec toi.

Il est une heure et je m’endors,
Près de toi, baigné de ton amour,
Dans ton lit sans aucun remord,
Dans ta vie depuis quelques jours.

Il est cinq heures, j’ouvre les yeux,
Par cette chaude nuit d’été,
Les balayeuses m’ont réveillé,
Je te regarde, c’est merveilleux.

Il est sept heures, le clocher sonne,
Quelques minutes encore à profiter,
De ta chaleur, de ton odeur, de ta personne,
Avant que commence une nouvelle journée.

Il est huit heures, le temps de se lever,
Tu allumes ta radio, je m’occupe de toi,
Je te regarde, laisse-moi te contempler,
Toi si belle, quelle chance j’ai.

Depuis, souvent je regarde la lune,
Comme si par elle je te parlais,
Comme si par elle je te voyais.

Je revois des images à la une,
Comme un film au ralenti,
Me montrant les bons passages de ma vie,

Des supers moments avec toi,
Qui resteront je crois,
Toujours si bons, si doux et si onctueux.

Qu’un rayon de soleil sur ton corps au matin,
Qu’un baiser tout naïf déposé dans ma main,
Qu’un moment toi et moi surplombant des vignes,
Qu’une balade à vélo, les cheveux aux vents,
Qu’une soirée télé où l’on s’endort devant,
Que t’entendre râler pour garder ta ligne,
Qu’un dimanche de pluie et d’orage dans un lit,
Que parler avec toi une partie de la nuit,
Que tu partes parfois pour que je te languisse,
Que dès ton retour, je doive encore te séduire,
Que te masser le dos, les bras, et aussi tes cuisses,
Que te proposer un restau et ensuite t’y conduire…

Je pourrais en écrire encore des lignes,
De ces choses simples qui rendent heureux,
De ces choses simples que l’on vit à deux,
Sans trop réfléchir, évitant les noeuds.
Mais écrire seul est trop ennuyeux…

Inspirer…
Expirer…
Inspirer…
Expirer…
Je me suis senti seul,
Je me suis senti bien,
A l’aise et serein.
Comme si plus rien n’existait,
J’ai voulu explorer.
Tu me tenais par la main,
Dans ce monde marin,
Tu as voulu que je vois,
Que je comprenne, je crois,
Ce bien-être face à soi-même,
Isolé, concentré, plus de problèmes.
Lorsque je suis remonté,
Quelque chose en moi avait changé,
Prise de conscience, nouveau ressenti ?
Dans mes pensées, comme évanoui,
Je planais, étais déconnecté.
Comment en rester là ?
Tu m’as fait goûter à un nouveau plaisir,
Qui suscite aujourd’hui un désir,
De recommencer, de goûter à nouveau,
A cet état au fond de l’eau.
Je crois que tu es loin d’imaginer,
Le cadeau que tu m’a donné,
Sur cette belle journée d’été.

Je suis parti pour m’isoler,
Avec pour compagnie la forêt,
Verdoyante, florissante, et si pure !
Elle est si belle mère nature.

Et puis, je lui ai parlé de toi,
J’ai murmuré ton doux prénom,
Je l’ai gravé du bout des doigts,
Pour que chaque feuille ou champignon,

Apprenne que je t’aime.
Et cette balade m’a apaisée,
Comme un de tes baisers.
Je me suis senti plus zen.

Cet amour est gravé à jamais,
Sur l’écorce de cet arbre,
Qui certes n’a rien demandé,
Que de cacher mon ombre.

Tu es dans ma tête, et tu me hantes,
Mais c’est si bon que je ne tente,
De t’effacer, ou te masquer,
A jamais de mes pensées.

Je reste assis bien sagement,
Je te vois au loin arrivant,
Peut-être n’est ce pas pour moi,
Mais si tu t’arrêtes viens dans mes bras.

Tu es comme une rose rouge,
Belle, avec tes gouttelettes de rosée,
Voluptueuse lorsque tu commences à danser.
Baignée dans les rayons du soleil,
Bercée par les quelques souffles du vent,
Si je pouvais te voir plus souvent,
Toi qui chaque fois m’éveille !
Je n’ai pas peur de tes coups de sang,
De tes angoisses, de tes frayeurs,
Nous en sommes tous porteurs,
Qu’ils soient dehors ou dedans.
Chaque minute avec toi est un nectar,
Rare, précieux, éphémère.
Je n’ai pas envie de taire,
Ma passion pour toi, qu’il soit tôt ou tard.
Tu me laisses cette chance,
D’être à tes côtés certains moments,
Je la prends, et elle m’élance,
Chaque jour plus loin, pour de nouveaux printemps.

 

Derrière cette vitre, je te vois,
Avec papa sur ce quai,
T’éloigner sans savoir pourquoi,
Sans savoir si demain je te reverrai,
Comme si on t’avais arraché de moi,
Comme si on t’avais volé,
Tu n’as rien fait, tu t’es éloignée.
Et puis, tu es rentrée,
Parce que tu étais malade,
Mais pas à la maison, on ne pouvait te soigner.
Ils avaient tous leurs mamans,
Qui venaient les chercher,
Toi, tu n’y étais plus,
Et je l’ai mal vécu.
Tu m’as abandonné, sans le faire exprès,
Seul dans ma cours d’écolier,
Seul assis devant ma télé.
Et lorsque tu es revenue, tout ça était perdu,
Je me suis inquiété chaque jour suivant,
Sans jamais rien lâcher,
Pour m’assurer de ta présence à jamais.
Mais aujourd’hui je lâche, je te rends tes clés,
Pour qu’à ton tour tu m’aides à trouver la voie, la sérénité,
Et qu’enfin je grandisse dans la simplicité.

Les braises au fond de mon coeur,
Se sont ravivées par ton oxygène,
Je ne veux pas que cela te gène,
Il faut dire que tu egayes mon humeur !

Je ne sais pas pour combien de temps,
Mais je me laisse porter sur ce nuage,
Illusoire ou pas ? C’est désarmant !
Tout est une question d’âge ?

Difficile d’oublier, difficile de zapper,
Ces bon moments passés.
Comment ne pas être envoûté,
Par ta grâce et ta beauté ?

Ta version pile électrique,
Me fais rire et toi vivre.
Ce soir je me sens ivre,
Et l’écrire est bénéfique.

Au fond de moi j’attends que tu reviennes,
Mais mon esprit me rappelle à l’ordre,
Et j’évite de me morfondre.
Ce tourbillon ne m’aura pas laissé indemne !

Echanger quelques pas avec toi,
Te voir tourner, virevolter,
Comme un oiseau s’envoler
(Attention à la jambe de bois !),

C’est me donner des jours de bonheur,
Des secondes, des minutes, des heures !
Je n’espère qu’une seule chose,
C’est continuer à profiter de ces petites pauses !

 

Un peu comme tombés du ciel,
Vous voici tel un cadeau,
Aussi chaud, aussi gros que le soleil,
Je n’imaginais pas ce tableau !

Chaque jour est une surprise,
Quoi qu’on en dise,
Où Amour et Amitiés,
A chaque pas, bordent nos sentiers.

Cette peur en nous de finir seul,
Est toujours vite rattrapée,
Par tous ces moments partagés,
Qui s’assemblent un peu comme un puzzle.

Ce soir commence une nouvelle page,
Que nous allons écrire ensemble,
Par des fous-rires autour d’une table,
Tant pis si nous ne sommes pas sages !

Chaque jour est une surprise,
Quoi qu’on en dise,
Votre amitié, douce comme une cerise,
Me touche beaucoup, alors merci.