Je ne te connais pas, pourtant je vis avec toi,
Je ne t’ai jamais vu, et d’ailleurs toi non plus,
Ton cœur, mon cœur, gravitent, souvent à nu,
Autour de cet ange qui défie toutes les lois.

Préserve-toi, préserve-la. Défendons-nous,
D’abimer, de détruire, de maudire, de nuire,
Cet être qui nous éclaire, qui nous rend ivre,
De tout ce bonheur à chaque rendez-vous.

Bats-toi comme chaque jour je le fais,
Apporte ton amour et tous tes sourires,
Laisse s’en aller tous les soupirs,

Mets de côté tous tes plus grands pêchés.
J’avoue nous avançons les yeux masqués,
Sur un nuage moelleux ô combien chaleureux.

Je me rends compte aujourd’hui,
Que de rares fois je t’écris,
Alors je prends la plume,
Pour afficher à la une,

Mes sentiments pour toi,
Ma chère Maman que j’aime tant.
Très souvent je pense à toi,
J’aime aussi prendre le temps,

T’emmener, te faire sortir,
Aussi te faire sourire,
Et enfin te faire plaisir.

Tu sais Maman que je t’aime,
Même si je ne le dis pas.
Souviens toi que je t’aime.

Il est l’heure de te laisser partir, te reposer, trouver enfin la paix.
Il reste en nous beaucoup de bon mais aussi de mauvais.
Quoi qu’il en soit, nous sommes tous égaux, personne n’est parfait.
L’heure en est aux pleurs mais essayons quand même
De te faire un sourire, le dernier pour pouvoir t’en aller.
Souvent tu m’as sermonné, vois aujourd’hui ce que cela a apporté ;
Ambition, réussite et fierté d’y arriver.
Les adjectifs pour te qualifier sont bien nombreux :
Papa poule, papa clown, papa bricole, papa gâteau,
La liste pourrait encore s’agrandir car des choses tu en as fait.
Peut-être aussi un peu à tes dépens.
Souvent tu as pu penser que dans ma tête je disais :
« Mon père est un con et puis d’abord qu’est ce qu’il en sait ? »
Mais de bien nombreuses situations souvent tu avais raison,
Et je puis te rassurer de n’avoir jamais pensé
A un jour t’injurier, t’insulter, te blesser.
C’est vrai, tu as pu m’énerver, me mettre hors de mes gongs,
Peut-être dans le but de me secouer et de me donner l’envie,
D’être quelqu’un de bien et de manger la vie.
Tu fumais, tu buvais, mais aujourd’hui qu’importe
Puisqu’au fond tous les jours je sais que tu m’aimais.
Tu nous laisses aujourd’hui un paquet de papiers,
Tout ça c’est matériel, on va vite oublier.

Papa,

Difficile pour nous de te pardonner, mais continuons toujours à t’aimer,
Délivrons ton passeport pour enfin t’en aller.
Je te promets que toujours de moi tu auras la fierté.
Sache aussi que dans mon cœur tu as été,
Demeure aujourd’hui et demain restera,
Le petit papa qui m’auras à jamais,
J’espère bien appris et aussi éduqué.

C’est vrai qu’avec toi aujourd’hui c’est la paix,
Un amour sain, sans poussière et tranquille.
Bientôt douze mois, des jours et une année,
Le temps s’écoule, avec toi c’est la quille.

Je pense avoir trouvé en toi cette fée,
La fée de l’amour de la vie paisible.
Je crois en toi et ce futur possible,
Entre nous aujourd’hui, demain et après…

Avec toi je suis bien, heureux et comblé,
Fier de parler de toi, de te présenter,
A tous mes amis et aussi ma famille.

Penses-tu de même ? Enfin je l’espère.
Continue avec moi ce mur en pierre,
Pour construire entre nous pour toujours ce rêve.

Les premières feuilles n’étaient pas encore tombées
Que déjà dans ma vie tu t’étais glissée
On ne s’était jamais vu, jamais regardé
Je t’ai plu, tu m’as plu, on s’est embrassé

Je n’aurais jamais pensé un jour sur cette toile
Te rencontrer toi qui aujourd’hui est mon étoile
Tu m’aides, me réconfortes et m’encourage au quotidien
Avec toi je souhaite continuer ma vie ta main dans ma main

Je suis si bien avec toi
Faisons du chemin ensemble
Je resterai pour toi le roi,

De tes nuits, tes jours et tes heures.
Celui que jamais on ne leurre,
Pour qui jamais l’amour ne meurt.

J’aurais été si fier si aujourd’hui,
Tu savais où j’en étais dans ma vie.
Je veux m’accrocher et aussi gagner,
A tous ces combats dans la société.

J’aurais été si fier de te montrer,
Mon quartier, te faire monter l’escalier,
Qui mène à mon nid avec celle qui,
Partage ma vie et tous mes soucis.

Peut-être me vois-tu et m’aides-tu ?
Où retrouves-tu ton Andalousie ?
Tu ne m’oublies pas, j’en suis convaincu.

Tu es parti et j’ai beaucoup grandi.
Souvent je pense à toi et je regrette,
Ces moments chers avec ta cigarette.

La vie t’a confié du bonheur,
C’est que tu le méritais.
Tu ne sais plus à quelle heure,
Quel jour elle est arrivée.

Ou peut-être le sais-tu trop ?
Peut-être es-tu si heureux
Tel un poisson dans l’eau,
Qu’une nouvelle histoire à deux,

Ait pu commencer si tôt,
Une histoire dans le temps,
Peut-être même au fil des ans.

C’est comme si un cadeau,
Du ciel était tombé,
Au ciel t’as amené.

J’ai fait le vide en moi,
Un jour où la raison me l’a dit.
Parce que je me sentais envers toi
Comme un coupable dans ta vie.
Par ma faute je suis seul
Mais je pense que j’ai réussi
Avec beaucoup de mal, de peur aussi
De franchir ce pas…

J’aimerai être l’ange
De toutes les douceurs,
Gommer ce qui dérange
Eviter la douleur.

Mais la souffrance de l’amour
Ou le bonheur des coeurs
Me montrent que le malheur
N’est plus rien au grand jour.

Depuis ta sortie dans ma vie,
Je sens comme un grand vide
Je sais que tu es heureuse
Et encore plus joyeuse.

Et maintenant j’attends
Celle qui saura
A mes avances répondre un temps
Et puis aussi me dire pourquoi
La vie, elle et puis moi
Pour toujours seront liés.

Un jour je t’ai connu
Toi, beauté si sensuelle
A tel point que tu m’as plu
Et que rien ne sera plus pareil

J’ai voulu fermer les yeux
Mais ta lumière est plus forte
Encore qu’un de ces feux
Que la nature parfois nous porte

Et qui détruisent sur leur passage
Les arbres les plus ardents,
Ceux qui ont résistés le plus longtemps
Mais ont fini leur vie dans les nuages

Mes sentiments pour toi sont inconnus
Mais je sais au fond de moi,
Que ce que je ressens et mets à nu,
Demeure plus solide qu’un morceau de bois.

J’ai peur que tout cela n’appartienne
Qu’à un monde qui m’est propre
Et que jamais tu ne pourras rompre
Le relation qui avec lui est tienne.

Ta présence me charrie vers le paradis,
Ton amabilité ne cesse de me séduire,
Tes mains me montrent ta finesse,
Et toi, tu me plais ! Mais…