Bien des soirs je me suis retrouvé seul
En regardant cette lune qui à présent me sourit
Maintenant tu es là et le jour et la nuit
Je ne tomberai plus dans l’écueil
De cette tristesse qui m’escortait
Trop souvent le long de mes soirées.
Ce soir je te regarde, à travers ta beauté
Assise à côté de moi au clair de lune
Cette lune qui à présent me sourit
Je mesure l’amour qui me nourrit
De ta main douce comme une plume.
L’amour à deux est si bon, si doux
Sera t-il meilleur bientôt ?
Grâce à ce petit cadeau ?
Je n’en doute pas du tout

Parfois, il m’arrive,
Certains jours, certaines heures,
D’être cerné par mes vieux malheurs.
Rien de bien grave ni de méchant,
Une angoisse qui ressurgit du dedans.
Comme si tout pouvait s’arrêter,
Comme ça, tout d’un coup.
Comme si on allait tout m’enlever.
Ce sont des jours bien tristes,
Des jours ou je capte un peu partout,
Dans un regard passant, un bruit entendu,
Les peines portées,
Par cet homme qui vient de tout perdre,
Cette vieille femme sans nouvelle des siens,
Cet homme pris au piège des alcools enivrants,
Cette fille perdue dans ce monde stressant…
Mais rapidement le soleil ressurgit.
Il suffit que mes yeux tombent sur toi,
Que ma main effleure ta joue, ta main,
Pour que je rêve aux bonheurs de demain.
J’ai appris à accepter ces moments,
Ou de l’ombre à la lumière,
Mes états d’âme s’alternent,
Et ou je comprends que mes pieds,
Touchent bien la terre.

C’est un de ces dimanches gris,
Balayés par le vent et la pluie,
Un dimanche ou disparait l’envie.

Toi, mon ami, tu t’éloignes,
Petit à petit, tu t’enfuis.
Pourtant toi si fidèle…

Tu ne m’as jamais jugé,
Toujours pardonné,
Mes absences, les moments abandonnés,
Ou j’ai pu te laisser.

Chaque moment de tristesse,
Chaque larme versée,
S’est très vite transformée,
En éclat de rire à tes côtés.

Ce soir, je me rends bien compte,
Que ta mission bientôt s’achève.
Et toutes ces années,
Où jamais tu n’as fait grêve,
Me repassent en tête,
Comme un gentil joli rêve.

Ta place dans mon coeur,
Sera je t’assure bien gardée.
Chaque souvenir passé,
Mémorisé sans erreur.

Qu’elle que soit l’heure,
Celle que tu choisiras,
Demeura pour moi,
Bien trop tôt encore.

Mais voilà c’est écrit,
Le moment est choisi.
Ton âme et tes traits cabotins,
Tes bêtises et tes câlins,
Sois en sûr, resteront,
Demain, après-demain et encore après.

Aussi géant que les titans
Que nous avons été admirer.
Aussi moelleux que tes pancakes
Que nous aimons bien déguster.
Aussi chaud que sous la couette
Que nous aimons bien retrouver.
Aussi rythmé que la musique
Que nous aimons bien danser.
Aussi malicieux qu’un cocker
Que nous aimons bien caresser.
Aussi brillant que les étoiles
Que tu m’incites à regarder.
Aussi vivace qu’une forêt
Que nous aimons bien traverser.
Aussi bleu que ta belle robe
Que j’aime tant voir sur toi.
Aussi savoureux qu’un chocolat
Que nous aimons laisser fondre.
Aussi simple entre nous, que j’aime tant t’aimer !

On a tous, un double, quelque part
Un amour, une route, un départ
On ne sait, jamais, par où commencer
Un chemin, une voie, ne pas se tromper

Je veux la vie sans ses interdits
Mordre la pomme sans aucun souci
Voir tout d’en haut, proche du soleil
Sans tomber ni brûler mes ailes

Tout quitter, tout claquer sans se retourner
Apprécier les moments, les heures à donner
Et éteindre tout au fond, sa mélancolie
Raviver son étoile, toutes les mélodies

Je veux la vie sans ses interdits
Mordre la pomme sans aucun souci
Voir tout d’en haut, proche du soleil
Sans tomber ni brûler mes ailes

Lorsque j’ai ouvert la porte,
Ce jeudi, de plein automne,
Obligé de tenir mon chien,
Faire diversion, un peu pour rien
Tes yeux verts m’ont éclairé,
Et mon âme s’est allumée

Et, j’ai compris,
De ce que j’ai appris
Simplicité de l’amour, tes basket et puis quelques merveilles,
Des balades en forêt, quelques cinés et aussi des abeilles,
Rien qu’une vie à deux, le chien et puis après…

Toi, et moi et après quelques pas,
Des paysages, de par là-bas,
Prendre ma main ou m’embrasser,
Que faire, que dire, ou hésiter ?
Dis-moi donc, qu’à tu à perdre ?
Pas grand chose, à part la tête.

Il avait raison, le con.
A poils courts ou longs,
Depuis la nuit des temps,
Tapis, il aiguise ses dents,
Dans l’ombre de la nuit,
Dans le fantasme de la vie.
Est-ce de la rage ?
Est-ce de la peur ?
Comme enfermé dans une cage,
Pris dans une quelconque torpeur,
Il attend…
L’instant décisif, l’endroit idéal,
Où il pourra frapper ou faire mal,
Pourtant seul, il n’est plus rien,
Aussi vulnérable qu’un pauvre chien.
Il avait raison, le con,
De nous en donner leçon.

Elle attendait là dans son coin,
Esseulée, ses amies parties,
Sans savoir quand, sans savoir où.
Elle avait depuis longtemps perdu la tête,
Et restait toujours là dans son coin.
Gisant dans son bain, la peau toujours étincelante.
Peut-être étaient-elles trois ou bien quatre ?
Jamais plus elles ne se verraient.
Il restait bien de ce subtrat oléagineux,
Bien que le niveau se soit rabaissé.
Elle attendait là dans son coin,
A portée de main, j’aurai pu en finir avec elle.
Mais elle ne m’était pas destinée.
Elle attendait là sur l’évier,
Elle attendait là dans sa boîte,
Cette pauvre petite sardine.

C’était une de ces journées,
Où le soleil ne fait que briller,
Un de ces samedis,
De ceux qui nous rendent ravis.

Je t’avais remarqué,
Et nous avions discuté,
Je suis entré chez toi.
Et sans trop savoir pourquoi,

J’ai su que c’était toi.
La soirée s’est passée,
Les heures ont défilé.
Avec pour seule envie,

Que le temps se fige ici.
Puis je suis revenu.
Gêné et tout ému,
Ma main posée sur toi,

En silence, dans le noir.
Sans un mot je suis parti.
Je suis revenu bien des fois,

Toujours dans la même énergie :
Passer des moments de ma vie,
Et les partager avec toi.

Il est une heure et je m’endors,
Près de toi, baigné de ton amour,
Dans ton lit sans aucun remord,
Dans ta vie depuis quelques jours.

Il est cinq heures, j’ouvre les yeux,
Par cette chaude nuit d’été,
Les balayeuses m’ont réveillé,
Je te regarde, c’est merveilleux.

Il est sept heures, le clocher sonne,
Quelques minutes encore à profiter,
De ta chaleur, de ton odeur, de ta personne,
Avant que commence une nouvelle journée.

Il est huit heures, le temps de se lever,
Tu allumes ta radio, je m’occupe de toi,
Je te regarde, laisse-moi te contempler,
Toi si belle, quelle chance j’ai.

Depuis, souvent je regarde la lune,
Comme si par elle je te parlais,
Comme si par elle je te voyais.

Je revois des images à la une,
Comme un film au ralenti,
Me montrant les bons passages de ma vie,

Des supers moments avec toi,
Qui resteront je crois,
Toujours si bons, si doux et si onctueux.