Qu’un rayon de soleil sur ton corps au matin,
Qu’un baiser tout naïf déposé dans ma main,
Qu’un moment toi et moi surplombant des vignes,
Qu’une balade à vélo, les cheveux aux vents,
Qu’une soirée télé où l’on s’endort devant,
Que t’entendre râler pour garder ta ligne,
Qu’un dimanche de pluie et d’orage dans un lit,
Que parler avec toi une partie de la nuit,
Que tu partes parfois pour que je te languisse,
Que dès ton retour, je doive encore te séduire,
Que te masser le dos, les bras, et aussi tes cuisses,
Que te proposer un restau et ensuite t’y conduire…

Je pourrais en écrire encore des lignes,
De ces choses simples qui rendent heureux,
De ces choses simples que l’on vit à deux,
Sans trop réfléchir, évitant les noeuds.
Mais écrire seul est trop ennuyeux…

Inspirer…
Expirer…
Inspirer…
Expirer…
Je me suis senti seul,
Je me suis senti bien,
A l’aise et serein.
Comme si plus rien n’existait,
J’ai voulu explorer.
Tu me tenais par la main,
Dans ce monde marin,
Tu as voulu que je vois,
Que je comprenne, je crois,
Ce bien-être face à soi-même,
Isolé, concentré, plus de problèmes.
Lorsque je suis remonté,
Quelque chose en moi avait changé,
Prise de conscience, nouveau ressenti ?
Dans mes pensées, comme évanoui,
Je planais, étais déconnecté.
Comment en rester là ?
Tu m’as fait goûter à un nouveau plaisir,
Qui suscite aujourd’hui un désir,
De recommencer, de goûter à nouveau,
A cet état au fond de l’eau.
Je crois que tu es loin d’imaginer,
Le cadeau que tu m’a donné,
Sur cette belle journée d’été.

Je suis parti pour m’isoler,
Avec pour compagnie la forêt,
Verdoyante, florissante, et si pure !
Elle est si belle mère nature.

Et puis, je lui ai parlé de toi,
J’ai murmuré ton doux prénom,
Je l’ai gravé du bout des doigts,
Pour que chaque feuille ou champignon,

Apprenne que je t’aime.
Et cette balade m’a apaisée,
Comme un de tes baisers.
Je me suis senti plus zen.

Cet amour est gravé à jamais,
Sur l’écorce de cet arbre,
Qui certes n’a rien demandé,
Que de cacher mon ombre.

Tu es dans ma tête, et tu me hantes,
Mais c’est si bon que je ne tente,
De t’effacer, ou te masquer,
A jamais de mes pensées.

Je reste assis bien sagement,
Je te vois au loin arrivant,
Peut-être n’est ce pas pour moi,
Mais si tu t’arrêtes viens dans mes bras.

Tu es comme une rose rouge,
Belle, avec tes gouttelettes de rosée,
Voluptueuse lorsque tu commences à danser.
Baignée dans les rayons du soleil,
Bercée par les quelques souffles du vent,
Si je pouvais te voir plus souvent,
Toi qui chaque fois m’éveille !
Je n’ai pas peur de tes coups de sang,
De tes angoisses, de tes frayeurs,
Nous en sommes tous porteurs,
Qu’ils soient dehors ou dedans.
Chaque minute avec toi est un nectar,
Rare, précieux, éphémère.
Je n’ai pas envie de taire,
Ma passion pour toi, qu’il soit tôt ou tard.
Tu me laisses cette chance,
D’être à tes côtés certains moments,
Je la prends, et elle m’élance,
Chaque jour plus loin, pour de nouveaux printemps.

 

Derrière cette vitre, je te vois,
Avec papa sur ce quai,
T’éloigner sans savoir pourquoi,
Sans savoir si demain je te reverrai,
Comme si on t’avais arraché de moi,
Comme si on t’avais volé,
Tu n’as rien fait, tu t’es éloignée.
Et puis, tu es rentrée,
Parce que tu étais malade,
Mais pas à la maison, on ne pouvait te soigner.
Ils avaient tous leurs mamans,
Qui venaient les chercher,
Toi, tu n’y étais plus,
Et je l’ai mal vécu.
Tu m’as abandonné, sans le faire exprès,
Seul dans ma cours d’écolier,
Seul assis devant ma télé.
Et lorsque tu es revenue, tout ça était perdu,
Je me suis inquiété chaque jour suivant,
Sans jamais rien lâcher,
Pour m’assurer de ta présence à jamais.
Mais aujourd’hui je lâche, je te rends tes clés,
Pour qu’à ton tour tu m’aides à trouver la voie, la sérénité,
Et qu’enfin je grandisse dans la simplicité.

Les braises au fond de mon coeur,
Se sont ravivées par ton oxygène,
Je ne veux pas que cela te gène,
Il faut dire que tu egayes mon humeur !

Je ne sais pas pour combien de temps,
Mais je me laisse porter sur ce nuage,
Illusoire ou pas ? C’est désarmant !
Tout est une question d’âge ?

Difficile d’oublier, difficile de zapper,
Ces bon moments passés.
Comment ne pas être envoûté,
Par ta grâce et ta beauté ?

Ta version pile électrique,
Me fais rire et toi vivre.
Ce soir je me sens ivre,
Et l’écrire est bénéfique.

Au fond de moi j’attends que tu reviennes,
Mais mon esprit me rappelle à l’ordre,
Et j’évite de me morfondre.
Ce tourbillon ne m’aura pas laissé indemne !

Echanger quelques pas avec toi,
Te voir tourner, virevolter,
Comme un oiseau s’envoler
(Attention à la jambe de bois !),

C’est me donner des jours de bonheur,
Des secondes, des minutes, des heures !
Je n’espère qu’une seule chose,
C’est continuer à profiter de ces petites pauses !

 

Un peu comme tombés du ciel,
Vous voici tel un cadeau,
Aussi chaud, aussi gros que le soleil,
Je n’imaginais pas ce tableau !

Chaque jour est une surprise,
Quoi qu’on en dise,
Où Amour et Amitiés,
A chaque pas, bordent nos sentiers.

Cette peur en nous de finir seul,
Est toujours vite rattrapée,
Par tous ces moments partagés,
Qui s’assemblent un peu comme un puzzle.

Ce soir commence une nouvelle page,
Que nous allons écrire ensemble,
Par des fous-rires autour d’une table,
Tant pis si nous ne sommes pas sages !

Chaque jour est une surprise,
Quoi qu’on en dise,
Votre amitié, douce comme une cerise,
Me touche beaucoup, alors merci.

Vote pour moi, j’en vaux la peine,
La vie que j’offre est plus sereine,
Pas toujours des plus simples,
C’est normal, c’est la règle.
La clé de mon bonheur :
D’abord le tien, pendant des heures.
Cent pour cent engagé,
Pour un résultat partagé,
Pas d’offres égales sur le marché.
Réfléchis bien, je suis unique,
Avec en plus l’option comique,
Pour que chaque jour ne soit qu’un cirque,
Ou la magie et les étoiles,
T’enveloppent de ce voile,
Si câlin, si doux, si onctueux.
Vote pour moi, tu as mon programme,
Vois-tu la clarté de mon âme ?
Je te la montre dès aujourd’hui,
Demain et après-demain aussi,
Pour que tu comprennes qui je suis.
Sur une échelle de valeurs,
J’ai tout fait pour prendre les meilleures.
Merci mon père, merci ma mère,
C’est grâce à vous que je suis fier,
De présenter ma candidature,
De postuler à vive allure,
A cette place dans ton coeur.
Si par bonheur, je suis élu,
Crois bien que tu ne seras pas déçue,
Et que chaque jour sera pour moi,
Une occasion de faire loi,
Tout cet amour avec toi.

J’ai bien peur de savoir,
La fin de cette histoire,
J’ai bien peur de sentir,
Ce qui va en ressortir,

Suis-je dans l’erreur ?
C’est une question d’heures.
J’ai perdu ton contact,
Je vois le dernier acte.

Bien sûr j’ai de l’espoir,
Il m’aide un peu à avancer,
Mais il n’en est pas assez,
Pour que je puisse y voir,

Plus loin, jusqu’à demain.
Je me suis preparé,
A toute eventualité,
J’essaie d’être serein.

Je ne regrette rien.
Tu n’en es pas coupable.
J’ai choisi mon chemin.
Je marche dans le sable.

Tu as choisi le tien,
C’est ce que je ressens,
Tu m’as toujours tout dit,
Et je te dis merci.

Peut-être que tout est faux,
Dans ces quelques propos.
Tout peut encore se jouer,
Dans la vie, cet échiquier !

Comme un con je suis assis,
Devant ma machine, avec mon chien.
Seul face à mes ennuis,
Seul pour voir se lever demain.

Les minutes sont longues,
Les nuits interminables,
L’attente est insoutenable.
Je ne veux pas d’épilogue !

Comme un con je suis assis,
Tel un prisonnier en sursis,
La colère me gagne,
La tristesse l’accompagne.

C’est un passage, je sais bien,
Étroit, rocailleux, poussiéreux.
Je le passerai haut la main,
Je le sais, mais c’est épineux !