Comme perdue en plein océan,
Tu penses ton cœur à la dérive.
Tu as cette peur que l’on te prive,
Et que l’on te plonge dans le néant.
Tu ne me vois pas pourtant je suis là,
Tu tiens la barre, tu vois la houle,
La terre est juste devant, ne lâche pas !
Je vise le moteur, rassure toi, tout roule.
Cette immensité n’est pas toujours si bleue,
Si calme et si limpide que l’on croit.
Les tempêtes s’enchainent, tu le vois,
Mais vu d’en haut, c’est bien peu.
Bientôt nous pourrons jeter l’ancre,
Mouiller à bon port, débarquer,
Car rien ne pourra nous arrêter,
Nous sommes juste au milieu d’un creux.
Maldives Août 2007