Il est des jours comme celui-ci
Où l’on ne voit pas en couleur.
Peut-être parce que le ciel est gris,
Ou bien est-ce juste dans mon coeur ?

L’image arrive à se brouiller,
Je ne sais plus qu’en penser.
Je me soumets de mon plein gré
Puisque je sais que je reverrai
Ce beau soleil sans plus tarder.

Que dirais-tu si demain
On te changeait de corps ?
Comme si tout a coup
Tu changeais de decor.
Tu saurais marcher courir,
Ou bien même manger.
Mais te retrouverais-tu,
Te reconnaitrais-tu ?
Tout est si simple quand on regarde,
Un peu comme une evidence.
Mais lorsqu’on se penche un peu
Ce qui apparaît comme un tour de magie,
N’a rien d’une illusion,
Et représente une lourde mission.
Avant de dire ou bien mal faire,
Penche toi et écoute un peu,
Cherche à comprendre, regarde et flaire.
Tu y verras plus que tu crois,
Et j’espère bien que tu comprendras.

Une rencontre, un regard,
Ce n’est jamais par hasard.
Autour d’un thé ou d’un café,
Dans la rue ou sous un ciel étoilé.
Peu importe le lieu, peu importe la cause.
C’est dans les rues de la ville rose,
Que l’on croise les destins,
Que l’on compare les chemins.
C’est en voyant ces yeux amandes,
En les contemplant, que l’on comprend,
Cette sensibilité, adressée un peu comme une demande.
C’est ainsi qu’une simple journée d’automne,
Toute triste, toute morne,
Se change en un arc en ciel,
Rempli de nuances et saveur de miel.

Petite tête blonde,
De tes yeux qui parcourent le monde,
De ton sourire qui allume la vie,
Nous gardons cette envie,
Da laisser pour toi à jamais,
Cette bougie allumée.

Petite tête blonde,
Tu laisses à ta maman,
Une réserve d’amour,
Infinie… pour toujours.

Petite tête blonde,
Il faudra s’y habituer,
On est des grands, je crois qu’on sait,
C’est tout au moins ce que l’on montre.

Petite tête blonde,
Je pense à toi et à tes tiens,
Pour aujourd’hui comme pour demain.
De tout mon coeur, sois en certain.

Parfois on ne comprend pas
Ni comment, ni pourquoi.
On voudrait remonter le temps,
Changer les évènements.
Mais c’est ainsi,
Comme si c’était écrit.
Chaque jour doit être pris
Tel qu’il se présente.

Comme perdue en plein océan,
Tu penses ton cœur à la dérive.
Tu as cette peur que l’on te prive,
Et que l’on te plonge dans le néant.

Tu ne me vois pas pourtant je suis là,
Tu tiens la barre, tu vois la houle,
La terre est juste devant, ne lâche pas !
Je vise le moteur, rassure toi, tout roule.

Cette immensité n’est pas toujours si bleue,
Si calme et si limpide que l’on croit.
Les tempêtes s’enchainent, tu le vois,
Mais vu d’en haut, c’est bien peu.

Bientôt nous pourrons jeter l’ancre,
Mouiller à bon port, débarquer,
Car rien ne pourra nous arrêter,
Nous sommes juste au milieu d’un creux.

Maldives Août 2007

Maldives Août 2007

Je ne sais pas pourquoi,
Les gens n’écoutent pas.
Et je ne comprends pas,
Pourquoi tous ces débats.

Des conflits, des violences,
Comme avec des lances,
Retour au Moyen Age,
Avec tout ses sacages !

Nous ne sommes pas idiots,
Nous sommes tous égaux.
Et pourtant que de joies !
Dans ce monde ici bas.

Profitons de la vie,
C’est notre paradis.
Partageons notre amour,
Vivons jour après jour.

Ce monde n’est pas Paix,
Ce monde n’est pas laid.
Donnons-nous les moyens
D’y vivre en citoyens.
Et donnons nous la main,
Pour réussir demain.

Il n’est point de malheur,
Qui n’épargne ton cœur.
Tu espères, tu attends, mais garde l’espoir,
Car celui que tu espères viendra vite te voir.

Tu te crois victime de cette situation,
Mais les choses changent, le temps a raison,
Il fait son travail mais non sans patience,
C’est le prix à payer pour un peu de chance.

Garde la force, continue de te battre,
Chaque jour tu avances, chaque jour tu y gagnes,
Dans ce monde qui semble être le bagne.

Mais qui marche au coup de théâtre
Ouvre bien grand les yeux, regarde devant,
Le bonheur arrive et la vie t’attend.

 

Guillaume SAMBLAS

Des moments passés, des moments oubliés,
Magiques, festifs, bon ou mauvais,
Parfois difficile à digérer…
Comment ne pas trop réfléchir ?
En profiter, se laisser aller.
Nous sommes tous de simples passagers,
De ce voyage qui doit aboutir,
On ne sait où, on ne sait quand.
Quel chemin prendre, comment savoir ?
Sans se tromper, sans entrevoir,
Souffrance, tristesse ou désespoir ?
Aujourd’hui est un nouveau cap,
Comme chacun d’eux qui doit passer,
Sans heurt et sans difficultés,
Profiter, déguster, rien ne sert de se disputer.
Rire et s’amuser, c’est la seule formule à appliquer.

Comme une partie de dominos,
Un qui tombe et tous qui suivent.
Quel est le responsable de ces maux ?
Sans savoir ce qui arrive.

Lorsque sous nos pieds l’on sent,
La terre qui rapidement se dérobe,
Et que sont emportés dans le vent,
Les souvenirs des plus belles aubes,

Lorsque dans nos yeux se dessine,
L’éloignement et la souffrance qui s’animent,